eBay & PayPal : Piratés par un groupe de pirates syriens

Durant le weekend, eBay et Paypal ont connu une attaque informatique d’un groupe de pirates syriens qui a principalement touché la version anglaise, française et indienne des deux plateformes. Les pirates syriens ont essentiellement défacé la page d’accueil des deux sites en vue de montrer au grand public l’attaque orchestrée contre les deux sites.

D’après les premières informations du sujet, aucune information privée des membres n’a fuité ou n’a été compromise. Le piratage avait pour but d’éduquer les utilisateurs finaux sur la soi-disante sécurité offerte par les deux plateformes et non d’utiliser leurs données comme moyen d’échange ou de pression.

For a brief period today, a very limited number of people visiting certain PayPal and eBay marketing pages in the UK, France and India were redirected. The issue was quickly detected and resolved. No customer data was accessed by these redirects, and no customer accounts were affected. We take the security and privacy of our customers very seriously and are actively investigating the reasons behind the temporary redirects.

Suite au piratage, les équipes de PayPal et de eBay ont rapidement été alertées et sont aussi rapidement intervenues. Cela n’a duré qu’en tout et pour tout 30 minutes. Durant cette période, on pouvait apercevoir le logo de la Syrian Electronics Army (nom du groupe des pirates) directement sur le logo des deux marques.

D’après les revendications des pirates, il semblerait que cette attaque soit en représailles du fait que PayPal ait bloqué le compte de la SEA pendant plusieurs années. C’est en tout cas la raison évoquée sur le compte Twitter (supprimé depuis) :

If your Paypal account is down for a few minutes, think about Syrians who were denied online payments for more than 3 years. #SEA

— SyrianElectronicArmy (@Official_SEA16) February 1, 2014

C’est donc une très mauvaise publicité pour les deux plateformes qui se vantent régulièrement de proposer des solutions sécurisées. En tout cas, c’est une bonne nouvelle que la SEA n’ait pas pu (voulu ?) mettre la main sur les données privées des membres et les diffuser publiquement.

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