Date et heure
19/06/2015
08:00 - 18:00
Localisation
L’Escarpe
4 Rue Pierre Montet
67000 Strasbourg
France
C’est parti pour une sixième édition de la désormais plus que célèbre KiwiParty organisée par une agence web chère à tous les alsaciens : Alsacréations. L’objectif de cette journée est échangé, à savoir parler de qualité, de performance et d’accessibilité web.
A noter un changement pour cette KiwiParty 2015 puisque le dual-track a été abandonné pour ne proposer qu’une seule conférence à la fois. Terminé donc les interventions concurrentes pour lesquelles il fallait faire un choix à défaut de pouvoir suivre les deux.
Après une présentation, vraisemblablement de Raphaël Goetter ou Rodolphe Rimelé, se tiendront pas moins de 11 conférences dont WebLife ne manquera de vous communiquer les informations essentielles au travers de cet article qui sera édité en live lors de la journée.
Icon-fonts vs SVG sprites
Par Vincent de Oliveira
Sprites d’icônes mis à mal par les écrans haute définition type Rétina => Création d’images adaptées, mais pas viable. La solution est d’utiliser des icônes vectorielles : icon-fonts & SVG.
Bénéfices du SVG :
- (Assez) facile à créer
- Réutilisable
- Multi-effets
- Positionnement simplifié
- Dégradation gracieuse
- Meilleure a11y
- CSS + JS
Inconvénients du SVG :
- Encore peu de sets prêts à l’emploi
- Workflow complet pas évident
- Compatibilité navigateur non homogène
- Parait plus complexe
Les personas : comment les concevoir et les utiliser
Par Gwennola Pierre
Les personas sont des personnes fictives utilisées dans le développement de logiciels informatiques. Il s’agit d’archétypes d’utilisateurs possibles de l’application développée auxquels les concepteurs pourront se référer lors de la conception de l’interface. Wikipedia
Intérêt du persona :
- Identifier sa cible : ses enjeux, ses centres d’intérêt, ses besoins, ses motivations d’achat et ses freins
- Faire des choix
- Avoir un référent commun
- Concevoir son produit, son interface : Ajout/Suppression de fonctionnalités, contenus, etc.
- Augmenter le % de conversion
Il ne faut pas hésiter d’aller chercher les informations pour établir les personas : statistiques, études/infographies, ateliers internes, entretiens utilisateurs, sondages ou encore sur les réseaux sociaux.
Attention, il ne faut pas multiplier les personas (3-4, c’est bien) et identifier un persona principal (persona primaire) qui sera prioritaire dans le cas où le besoin de trancher se fait sentir.
Le debug d’applications web simplifié
Par Etienne Margraff et David Rousset
Framework open-source Vorlon.js : Outi de debug web remote cross browser et cross platform.
Sont inclus : Console, Modernizr, DOM Explorer, Object Explorer, XHR Panel et nginspector.
Possibilité de faire du debug d’application web, mais également sur des applications mobiles natives réalisées à partir de Cordova et outils similaires. Debug en JS pour le moment non disponible.
Nous les devs on aime bien les samples, même si sample on peut pas creuser. Etienne
Le chasseur-cueilleur, Hannibal Lecter, et autres considérations ergonomiques
Par Antonio Capobianco
Les interfaces graphiques reposent sur une métaphore spatiale. Cette dernière est à la base des comportements experts.
Quand on navigue sur un site internet, on construit une carte mentale des contenus de ce site.
Le problème des sites one-page est qu’ils sont souvent basés sur du contenu sans titre : ils ont un coût cognitif. Chaque partie doit être clairement identifié.
Attention également aux sites à design fluide : problème de stabilité spatiale. Les éléments se repositionnent en effet sans que l’internaute ne soit prévenu.
Il faut exploiter les référentiels en favorisant un mode de navigation par écran. Certaines animations renforcent la mémorisation spatiale. Il est bon de les utiliser, à l’exception des effets de parallaxe abusifs.
Le pseudo-élément, c’est bon !
Par Matthieu Bué
Avec les pseudo-éléments, on peut garder un code propre, performant et en se passant de JavaScript.
Démonstration d’exemple : http://codepen.io/Twikito/pen/zGdqVO
Le web et ses sales caractères
Par Damien Senger
698 polices de caractères sur Google Fonts. Rien que ça. Un grand choix, mais donc un grand nombre de responsabilités.
@font-face : problème au niveau de la déclaration bulletproof => pour chaque graisse un nouveau nom de typo. Penser à font-style, font-weight et src:local(). Eventuellement faire appel à un « faux gras » : texte de labeur, typographie linéale. Pas adapté à toute les utilisations cependant, notamment au titrage cependant.
icon-font : Problématique d’accessibilité. Penser à un fallback typographique avec les emojis quand l’icon-font n’est pas chargée. Les émoticônes, étant de l’unicode, est compréhensible par les lecteurs d’écran.
Faire passer un mammouth dans un tuyau d’arrosage (aka la performance sur mobile)
Par Jean-Pierre Vincent
L’outil WebPageTest permet de mesurer les métriques de performances, la vraie expérience des internautes.
Il est important de mettre en place une amélioration progressive, à savoir partir du HTML/CSS et ajouter des fonctionnalités par dessus. Il faut penser aux appareils mobiles avant tout. L’objectif est de sauver l’expérience utilisateur.
Il y a différents éléments sur lesquels jouer, mais globalement faire appel à de l’asynchrone et à du fallback : chargement synchrone de fonts, easy loading des images, prioriser le chargement des contenus.
UX design & hackathon : un guide de survie
Par Laurence Vagner
Prévoir :
- Faire des points pour échanger avec les participants
- Choisir les outils et les technologies ensemble
- Optimiser les exports pour ne pas faire perdre de temps aux développeurs
- Gestion de version et collaborer
- Clé USB de secours pour partager les fichiers en cas de connectivité limitée
Brainstorming :
- Mini workshop : écouter toutes les idées
- Au moins 1 persona
- Lister la limites des fonctionnalités
- Définir les priorités
- Lister les usecases
- Temps limitée, less is more
Maquettage :
- Rapide sur papier ou tableau blanc au départ
- Dégrossir le projet (grooming session avec les devs)
- Usecases + maquettage papier = prêt à développer
- Outils UX : Sketch / Balsamiq / Photoshop + MarvelApp
Tests :
- Autour de vous : participants, organisateurs
- Inviter des testeurs
- Guerilla testing depuis le maquettage avec 1 ou 2 participants (hors équipe), définissez un objectif et observez-les
UI design :
- 99% de chance qu’il n’y ait pas d’autre designer dans l’équipe
- Définissez une identité : guide de style pour les devs
- Réutilisez : lib, icônes et fonfs
- Agile, simple et efficace
Documentation : Ne pas la sous-estimer !
Pitch/présentation :
- Définir dès le début qui va présenter
- Préparer un pitch de 5 à 10 minutes
- Soyez clairs et concis
- Parlez de l’équipe du concept, des problématiques et des solutions
- A vous de préparer le support : délivrez un message clairement et simplement
Bonnes pratiques :
- Less is more : limitez les fonctionnalités
- Formez votre équipe à l’avance
- Choisissez ensemble les outils et technologies
- Dormez, mangez sainement, limitez l’alcool
- Débrief une semaine plus tard (suite, idées, doc, etc.)
Les pours :
- Créer un projet en un temps limité et avec des ressources limitées
- Super terrain de jeu : équipe motivée, temps dédié à la création, des utilisateurs pour faire des tests
- 80% du projet en 48h / 20% le reste de l’année
- Améliorer sa créativité, sortir de sa zone de confrort
- Résoudre les problèmes funs, échanger et découvrir de nouveaux outils
Les contres :
- Travail gratuit : choisissez bien
- Fatigue : prenez congé le jour suivant
- Déséquilibre alimentaire : vous aimez les pizzas
- Addiction : malgré la fatigue, vous allez recommancer
- Adaptation : lors du prochaine projet en rush, vous saurez vous adapter et mieux gérer le stress.
Le responsive côté serveur
Par Rémi Grumeau
Au départ, on créait des sous-domaines multiples pour gérer les périphériques mobiles. Actuellement, le responsive revient à tout demander au navigateur (écran tactile, taille de l’écran, etc.), ce qui a un coût en terme de performances.
L’idée est de faire du responsive web design en adaptant en fonction des données du user-agent recueillies : RESS (Responsive Design + Server Side Components). Il faut penser gabarit. L’objectif étant d’avoir le plus petit DOM possible et le plus adapté au device qui charge la page.
Et si on parlait productivité ?
Par Nicolas Birckel
Timeboxer ses interactions pour ne pas perdre de temps et rester focus sur ces projets.
Le multitasking est le mal car il faut se réadapter à chaque interruption.
Côté réunion, limiter les longues réunions et préférer des mini-réunions courtes avec un nombre limité de personnes.
Stress, il y a le bon et le mauvais. Le mauvais entraine l’anxiété, qui entraine fatigue et éventuellement un burn-out. Ne pas hésiter à établir des done-list pour être conscient du travail abattu et de l’avancée des projets.
L’UX sans Utilisateur n’est que pornographie
Par Raphaël Yharrassarry
Il est primordial de bien connaître ses utilisateurs en posant les bonnes questions. C’est la clé pour comprendre les problématiques d’un projet et atteindre les objectifs.
Contexte d’une méthode non pas à Gilles (Agile), mais à Robert.
Et comme d’habitude, la KiwiParty se terminera par un Quïz avant de proposer à tout le monde – organisateurs, intervenants et passionnés/professionnels du web s’étant déplacés – de décompresser lors de l’::after après une journée riche en enseignements.
Intéressés étant parvenus à obtenir leurs tickets d’entrée lors des courtes vagues d’inscription, rendez-vous à l’Escarpe à Strasbourg.
Photographies
Baptiste : KiwiParty 2015
Guillaume : KiwiParty 2015
Jennifer : KiwiParty 2015
Morgane Hervé : KiwiParty 2015
Autres publications
Nicolas Hoffmann : Retour sur la KiwiParty édition 2015
Vincent Camerano : Retour sur une conférence made in Alsace : La KiwiParty
LIJE Creative : KiwiParty 2015 : bilan d’une longue journée
Acti : Retour sur la KiwiParty 2015