Après l’adressage IP dans sa version 4, tel qu’il a été pensé à la création du formidable réseau que nous connaissons actuellement et qui est désormais bel et bien dépassé, voilà l’IPv6. La migration était prévue en début de mois et s’est bien déroulée, pour Google et de nombreux autres acteurs majeurs d’internet.
Retrouvez cette problématique expliquée en vidéo par Vint Cerf, ingénieur à l’origine du protocole TCP/IP avec Bob Kahn.
Comme présenté, nous étions à court d’adresse IP dans sa version 4, développée à l’époque ou le web n’était qu’une expérience (1973), bien qu’il ait finalement été lancé dix ans plus tard, soit en 1983.
Mais suite au succès d’internet, la limite de 4,3 milliards de points de terminaisons possibles n’était plus suffisante. C’est en 1996 qu’est donc prise la décision de développer une nouvelle version, codée sur 128 bits, et offrant donc de délivrer pas moins de 1,4 x 10^38 adresses (340 trillions de trillions de trillions d’adresses, soit 340 milliards de milliards de milliards de milliards de milliards de milliards d’adresses).
Nous devrions donc être tranquilles pour un moment.