C’est au courant du mois de mai 2013 que Amazon, leader mondial incontesté du e-commerce, présentait sa solution Login with Amazon. L’idée comme vous pouvez l’imaginer étant de profiter des 200 millions de comptes utilisateurs pour permettre aux personnes concernées de s’authentifier, via le protocole OAuth 2.0, sur n’importe quel site internet ayant implémenté la technologie sans avoir à créer un n-ième compte.
En toute logique, il n’en manquait pas moins pour, moins de 6 mois plus tard, proposer une solution de paiement en ligne : Pay with Amazon. Concrètement, chaque personne disposant d’un compte Amazon peut désormais l’utiliser sur divers sites web tiers à travers la toile pour payer ses achats. Si tant est que la technologie soit en place sur la boutique en ligne en question, bien évidemment.
Pour le règlement de la commande, seront donc utilisées les informations stockées sur le compte utilisateur, à savoir la carte bancaire mais aussi les coordonnées (email, nom et prénom, adresse postale), tout en profitant du système de protection contre la fraude d’Amazon.
Explications du fonctionnement de Pay with Amazon en vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=T6TnK5MRSVY
Comme vu dans la vidéo, l’intégration au site e-commerce (widgets, APIs, etc.) est poussée, permettant aux marchands de vendre plus et mieux. En effet, les commandes se font plus rapidement dans le sens ou l’acheteur n’a pas besoin de préciser un certain nombre d’informations, ce qui implique moins d’erreurs de saisie.
Niveau frais, Amazon se prend une commission de 2,9% en plus de 0.30 dollar supplémentaire pour les transactions supérieures ou égales à 10 dollars. A noter que les frais peuvent être inférieurs dans le cas où le site de vente en ligne a un gros volume :
- De 3 000 à 9 999,99 dollars : 2,5% de commission
- De 10 000 à 99 999,99 dollars : 2,2% de commission
- Plus de 100 000 dollars : 1,9% de commission
A noter des tarifs adaptés pour aux micropaiements et autres associations à but non lucratif. Plus de détails sur le site Amazon Payments.
C’est Paypal qui doit d’ores et déjà être en train de s’en mordre les doigts.