A en croire les dernières rumeurs du domaine, Apple serait actuellement en train de s’associer à l’Université de Californie et à l’hôpital du Mont Sinaï à New-York pour permettre aux volontaires d’envoyer leur ADN en vue de collecter des informations précieuses pour aider la science.
Ces données génétiques seront ensuite stockées dans un cloud sécurisé géré par Apple. Les volontaires pourront alors les partager très facilement avec les chercheurs. Certaines données collectées seront alors retransmises à l’iPhone pour être exploitées par certaines applications du programme ResearchKit lancé en mars dernier.
Pour rappel, cette plateforme permet d’utiliser l’iPhone comme outil de collecte d’informations grâce à certains accessoires connectés. L’initiative la plus connue est mPover contre la maladie de Parkinson, qui a déjà rassemblé des centaines de participants.
Dans le cadre de la collecte d’ADN, les chercheurs se concentreront sur quelques centaines de gênes particuliers identifiés comme jouant un rôle majeur dans certaines maladies génétiques. L’ensemble du génome ne sera digitalisé. L’Université de Californie vise par exemple à mieux connaître les causes des naissances prématurées en combinant les tests génétiques avec d’autres données collectées sur les téléphones de mères enceintes.
Pour le moment, nous n’en savons pas plus sur le projet. Ce nouveau programme devrait être dévoilé lors de la conférence mondiale des développeurs (WWDC), qui se tiendra le 8 juin prochain à San Francisco. Chaque volontaire pourra gagner une centaine de dollars en échange d’un échantillon de son ADN.
Reste à voir ce qu’il en sortira vraiment et si des garde-fous seront mis en place pour éviter toutes dérives avec ces données ultra-sensibles, même si Apple n’est pas la première entreprise tech à s’intéresser de près à notre santé.
