Google rend aujourd’hui hommage à André-Jacques Garnerin, un homme dont le courage et la volonté d’aller de l’avant sont semblables aux qualités de Roland Garros lors de sa traversée aérienne de la Méditerranée, tel que mis à l’honneur il y a quasiment un mois jour pour jour sur la page d’accueil du moteur de recherche. L’exploit sportif de ce Français aura été de procéder au premier saut en parachute, il y a pas moins de 216 ans déjà. Evènement que nous fêtons au travers d’un doodle dynamique.
A la bonne école
André-Jacques Garnerin n’est pas parti de rien puisqu’il a été l’élève du physicien Jacques Charles, inventeur du ballon à gaz gonflé à l’hydrogène ; contrairement à l’air chaud utilisé jusque là par les frères Montgolfier, plus lourd.
Le 27 août 1783, après 4 jours à gonfler son ballon d’hydrogène réalisé à partir d’une étoffe de soie imperméabilisée par un vernis à base de caoutchouc, le moyen de transport vide de Charles s’envole et parcourt 16 kilomètres, du Champ-de-Mars jusqu’à la petite commune de Gonesse située dans le Val-d’Oise.
Les frères Montgolfier parviennent dans la même année à réaliser le premier vol d’un être humain, mais c’est Charles qui imagine et conçoit l’équipement (nacelle en osier, soupape, filet et suspentes ainsi que pilotage au lest) qui est encore de nos jours utilisé par les montgolfières.
Le premier saut en parachute
André-Jacques Garnerin s’occupe durant la Révolution française de l’ascension des montgolfières. Après cet expérience supplémentaire, il effectue le 22 octobre 1797 le premier saut en parachute de l’histoire en retirant le fameux cadre rigide des ballons sus-cités.
Partant du parc de Monceau à Paris, jardin situé dans le 8e arrondissement de la capitale, il atterrit sans dommage devant un public admiratif, à l’inverse de ce que pouvaient penser les gens de l’époque alors présents.
En octobre 1799, sa future épouse et élève Jeanne Geneviève Labrosse est la première femme à effectuer un saut en parachute. Quelques années plus tard, elle dépose le brevet concerné par cette invention au nom de son mari :
Appareil dit parachute, destiné à ralentir la chute de la nacelle d’un ballon après l’explosion de celui-ci. Ses organes essentiels sont une calotte d’étoffe supportant la nacelle et un cercle de bois qui se trouve en dessous et à l’extérieur du parachute et servant à le tenir un peu ouvert lors de l’ascension : il doit faciliter son développement au moment de la séparation avec le ballon, en y maintenant une colonne d’air. (1802)
Jouer avec le doodle
Comme il l’a fait pour son 15ème anniversaire, Google propose un doodle jeu que l’internaute est en mesure de contrôler. Il s’agira comme vous vous en douter de diriger le parachute lors de sa décente. Il faudra pour cela vous munir de votre souris ou des touches directionnelles de votre clavier, traversant les nuages et côtoyant les oiseaux volant dans le ciel.
Tel que visible ci-dessous, la firme de Mountain View propose de nombreux cadres à l’atterrissage, allant du décor urbain à la campagne avec le moulin, en passant par des environnements plus sauvages dans lesquels on ne manquera pas de découvrir d’autres animaux : éléphants et bien sûr des pingouins.
Où sont les pandas et les colibris ?
[…] semaine après le doodle dynamique proposé pour André-Jacques Garnerin et bien loin du logo personnalisé animé proposé pour Halloween 2012, la firme de Mountain View […]