Twitter s’apprête à souffler ses 13 bougies. Au fil des années, la plateforme de micro-blogging a évolué pour permettre à ses utilisateurs de s’exprimer, toujours plus. Pour le meilleur et pour le pire. C’est ainsi qu’en septembre 2016, l’oiseau bleu offrait déjà plus de place aux twittos en ne décomptant plus les mentions, les liens sortants et les médias (photos, vidéos). Puis, la taille d’un tweet est passée de 140 à 280 caractères (en novembre 2017) et enfin – pour le moment – la fonction thread est apparue.
Le thread, pourquoi, pour qui ?
Le thread (ou tweetstorm) est une fonctionnalité qui permet à son auteur de multiplier – d’empiler – les tweets, les uns sous les autres, pour s’affranchir de la limite des 280 caractères dans le but de raconter une histoire (ou twitstory). Bien sûr, cette technique était déjà possible auparavant en répondant successivement à ses propres tweets, mais c’est désormais bien plus simple et identifiable. Avant de publier le thread, son auteur peut visualiser l’intégralité de sa « chaîne de tweets », la modifier, y ajouter des médias, équilibrer les paginations s’il le souhaite… A noter, que même après publication, il est possible de rajouter autant de tweets (de pages) à son histoire, et ce, sans limite de temps.
Bref, les twittos ont adopté ce nouveau format. Le plus souvent, pour témoigner, décrire (précisément) un fait ou réagir à l’actualité. D’autres exploitent cette fonctionnalité pour parler de choses plus légères, de sciences, d’astronomie (coucou Mélissa) ou même pour « publier » leurs micro-romans. C’est ainsi que vous pourrez vous plonger dans une fiction (d’horreur), pleine de rebondissements comme celle de 3ème droite, très populaire en France – près de 60k abonnés au moment où nous écrivons ces lignes. Ce nouveau format de « littérature » permet à la fois à l’auteur-e de publier ses essais aussi vite qu’il les écrit (sans intermédiaire) mais aussi à ses lecteurs, de réagir au fil de l’histoire, car c’est un peu ça Twitter : l’instantané et le partage.
Mais revenons à nos moutons, le thread s’applique aussi bien au monde du marketing (via le storytelling), inutile de vous faire un dessin ; vous en avez déjà posté (ou vu passer), aujourd’hui j’aimerais vous présenter deux outils destinés à faciliter leur lecture, et leur partage.
Des outils pour faciliter la lecture (et le partage) des threads Twitter
Ces histoires demandent -nécessairement- plus de temps et d’attention de la part du lecteur, et c’est probablement l’une des raisons qui ont conduit à la création d’outils tels que Threader App et Thread Reader App. Ces deux bots Twitter proposent de « dérouler » le thread de votre choix, et d’en générer un article de blog (en incluant même les médias éventuels). C’est plus pratique à lire, c’est aussi une manière de l’enregistrer pour plus tard, voire de le partager à des non-twittos, finalement.
Le « lecteur » appréciera avoir une estimation du temps de lecture et un lien direct vers le thread original (sur Twitter) en partie haute de la page générée. Il n’est pas nécessaire d’être l’auteur du thread pour en demander la compilation.
Comment ça marche ?
Comme tout bon bot qui se respecte, ceux-là sont programmés pour répondre à une action prédéfinie dès que vous les mentionnez. Ici, ce sont les mots « compile » (pour Threader_App) et « unroll » (pour Thread Reader App) qui les réveillent – 24h/24 – et génèrent le billet de blog. Dans la pratique, ils vous aiguilleront vers la page web générée, en répondant à votre tweet et en mentionnant le twittos à l’origine du thread initial. Ils y rajouteront les hashtags utilisés par celui-ci. Et vous, quels threads originaux avez-vous déjà vu passer ? Bonne lecture…
[…] sur la twittosphère. Rappelez-vous, ces comptes Twitter automatisés qui permettent par exemple de dérouler les threads pour en faire des billets de blog, ou encore de créer un visuel façon Wordcloud sur la base de tous vos […]