Date et heure
26/09/2019
Toute la Journée
Localisation
La Filature
20 Allée Nathan Katz
68100 Mulhouse
France
Ça y est ! La date de la 8ème édition de l’Erepday a été communiquée. L’évènement e-réputation et branding organisé par l’agence Blueboat installée à Mulhouse aura lieu le jeudi 26 septembre 2019 à La Filature (Mulhouse).
Des billets early bird sont d’ores et déjà disponibles en ligne. Comptez 65€ jusqu’au 28 février puis 89€ jusqu’au 31 mars 2019.
Le programme sera dévoilé ultérieurement et ajouté à cet article. Si vous avez envie de voir à quoi ressemble un Erepday, nous vous invitons à consulter la vidéo ci-dessous ou à lire l’article live que nous avons rédigé pour l’édition 2018.
Maitriser votre carte d’identité professionnelle digitale : votre profil LinkedIn
Par Bruno Fridlansky, Consultant en influence professionnelle, auteur de « Maitriser LinkedIn »
Il y a la carte d’identité, la carte de visite pour la vie professionnelle, mais aussi la carte d’identité digitale (profils réseaux sociaux et autres points de présence dont LinkedIn) visible à tout moment sur internet par toute personne faisant une recherche.
Cette carte d’identité digitale qui donne un apriori à toute personne avant de vous rencontrer IRL est-elle un atout pour vous ? Ce profil doit être cohérent pour inspirer la confiance. C’est de l’e-réputation. LinkedIn est un outil (et outil uniquement) permettant de vous connecter à des humains pour avoir des échanges humains.
Il est important d’identifier ses objectifs à court, moyen et long terme pour identifier sa ligne éditoriale, avec bien sûr son expertise personnelle en son coeur et majoritairement (60%) ; 20% d’expertise de l’entreprise, 15% de personnalisé et 5% de fun/décalé.
Il faut un objectif sur LinkedIn, sinon le profil ne sert à rien.
Le radar de la carte d’identité professionnelle digitale comprend :
- L’identité individu
- L’identité professionnelle
- Le réseau
- L’activité
- L’engagement
Objectif : Passer de présent à connu sur votre expertise, et enfin reconnu.
Le boss sur LinkedIn est l’algorithme du réseau social. S’il y a de l’engagement sur le tryptique « profil, réseau & contenu », le réseau social augmente la portée de la publication auprès d’un plus grand nombre de personne du réseau. L’engagement crée la visibilité ; il faut penser conversation.
L’audience se répartie en 3 catégories :
- 1% de producteurs
- 9% d’interacteurs
- 90% de majorité silencieuse
Traitement du format de l’algorithme LinkedIn :
- +50 à 80% pour texte et document
- +20 à +70% pour vidéo native
- +20 à +50% pour texte seul
- 100% pour texte et image
- -10 à -40% pour texte et lien vidéo YouTube
- -25 à -50% pour texte et lien
- -50 à -80% pour lien seul
Décryptage de l’évolution du digital
Par Geneviève Petit, Fondatrice et directrice de la publication chez Petit Web
Attention à toutes les nouvelles plateformes, dont les GAFAM, qui ne nous sont pas uniquement bénéfiques.
Cf. le scandale Cambridge Analytica, soit l’achat de publicités sur Facebook pour manipuler les volontés de votes lors des élections présidentielles de 2016 aux Etats-Unis :
La publicité peut-elle acheter la démocratie ? Damien Douani
Faut-il interdire le ciblage comportemental pour éviter les dérives de ce type ?
Il y a une déconnexion entre le business et le bien public : lors de scandales, le cours de la bourse augmente.
Une plateforme de plusieurs millions voire milliards d’utilisateurs doit rendre des comptes car elle a des responsabilités quand il y a des massacres.
De par la désinformation omniprésente sur internet, les marques se doivent de produire des contenus sincères. Il faut avoir des convictions et être aligné avec sa stratégie en respectant son éthique sur les réseaux sociaux, tout en restant humble et en sachant reconnaître ses erreurs.
Table ronde du web
Par Thibaut Bernardin, Responsable Marketing Digital chez Hess Automobiles, Alexandre Nappey, Avocat associé spécialisé en propriété intellectuelle et technologies de l’information chez SCAN Avocats, et Frédéric Martinet, Créateur et consultant chez Actulligence
Globalement pas de grands changements, ou en tout cas peu d’évolution selon Thibaut :
- Adoption trop longue : 29% des PME équipées de CRM
- Adoption trop longue : 28% des français ont eu l’occasion de télétravailler l’année passée
- Changement important malgré tout : Règlementation RGPD.
Selon Frédéric, limitation de la disponibilité des données (Facebook, Instagram, etc.). On peut passer à côté de données qui peuvent avoir un impact fort voire être fatal pour une structure.
Exemple : Fausses rumeurs sur un produit dans le secteur vétérinaire que les revendeurs ne souhaitent plus distribuer.
Pour Alexandre, la règlementation RGPD est un peu à deux vitesses selon les moyens (Google & Facebook VS les petites structures). Les GAFAM continuent finalement à pouvoir exploiter les données à grande échelle (big data).
La RGPD est très contraignante au niveau de la mise en conformité pour des médias étrangers selon Frédéric. Certains donc bloquent simplement l’accès à l’information.
Le temps règlementaire ne pourra jamais suivre le temps technologique. Alexandre Nappey
Progression de l’usage du mobile qui est désormais majoritaire dans de nombreux domaines.
Du côté de l’influence, des marques on est passé aux influenceurs et aux micro-influenceurs. Mais ne sont-ils pas à leur tour manipulés ?
Martech Challenges : les résultats du concours des meilleurs outils de veille
Par Jonathan Charbit, Fondateur de Saas Advisor/Martech Challenges chez Saas Advisor
- Chaque éditeur a ses points forts au niveau de la data. Il faut réfléchir en terme de besoins.
- Pas de vainqueur absolu du challenge.
- Les éditeurs du Social Listening doivent écouter.
- L’Intelligence Artificielle est de plus ne plus présente. Mais pas autant que les services.
- Chaque acteur tend vers les Suites Solutions.
Du SEO au SXO, ou comment privilégier l’expérience utilisateur dans sa stratégie de visibilité
Par Alban Renard, Responsable pôle SEO chez Cybercité
Google : Classement de page par analyse sémantique mais en prenant également en compte les backlinks. Par jour : 3 milliards de requêtes avec 15% de nouvelles requêtes. Désormais, près de 50% des recherches n’engendrent aucun clic en donnant directement la réponse dans les pages de résultats, sans trafic pour les sites ayant initialement fourni l’information.
On passe du moteur de réponse à l’assistant personnel : Google Assistant.
Switch via Google Hummingbird (Colibri) avec la recherche conversationnelle (répondre à des demandes formulées sous forme de conversation), puis avec Rankbrain (algorithme de deep learning) pour :
- Comprendre l’intention de l’utilisation
- Pertinence du contenu
- Correspondance avec l’intention de recherche
- Travaille l’expérience utilisateur
- Data SEO : Personnaliser les stratégies
- Personnalisation des résultats individuellement
On prend l’intention de l’internaute pour arriver à la transformation. L’expérience utilisateur (UX) vient enrichir le référencement naturel (SEO) et donne naissance au SXO.
SEO + UX = SXO
Rappel du fonctionnement : Crawl, indexation & positionnement.
Au niveau du crawl initial du bot, il faut l’optimiser pour :
- Faire crawler les pages stratégiques plus souvent
- S’assurer de faire rapidement découvrir les nouvelles pages
- Eviter les déperditions
La checklist SEO technique prioritaire en 2020 :
- Mobile first < mobile only ?
- Rapide !
- 0 duplication de contenus
- 0 erreurs de response codes
- Structure HTML propre
Pour se démarquer et donc mieux faire, il faut valoriser l’expertise via le contenu. Des tests produits avant achat par exemple plutôt que directement des boutiques en ligne.
Ne pas hésiter à utiliser les outils de Google pour se présenter dans les SERPS : Google My Business, Knowledge Graph, etc.
Checklist SXO pour 2020 :
- Veille permanente de la thématique sur la SERP
- Développement et amélioration de l’empreinte de la marque
- Mobile First & Fast
- Des dispositifs qui renvoient le moins d’erreurs possibles aux utilisateurs
- Analyse experte des intentions de recherche
- Contenus experts et utiles adaptés aux cibles
Interview : les réseaux sociaux du meilleur parc de loisirs au monde
Par Sébastien Ganzer, Social Media Manager chez Europa-Park
Les objectifs du réseau social :
- Branding. Prolonger l’expérience de visite et donner envie de revenir et générer de la fidélité.
- Relation client : Interaction continue avec le client.
- Monétisation : Ventes et sponsoring
D’excellents résultats grâce à la qualité du produit qui implique beaucoup d’engagements spontanés.
Table ronde « Médias sociaux et tourisme »
Par Sébastien Ganzer, Social Media Manager chez Europa-Park, Julien Prodorutti, Responsable marketing, communication et développement chez Cité du Train, et Philippe Trzebiatowski, Blogueur voyage, réalisateur et journaliste
Les réseaux sociaux viennent compléter les traditionnels guides touristiques. L’objectif est de donner envie, directement à sa communauté ou à celles d’influenceurs, au travers de contenus qui suscitent une émotion afin de donner envie de la vivre. Cette stratégie est plus ou moins aisée selon le lieu/le territoire.
Instagram est devenu un risque pour de nombreux endroits naturels et/ou reculés qui sont pris d’assaut suite aux belles photos partagées par les influenceurs.
Influencer les stratégies digital marketing dans le domaine de la santé par l’écoute active du web
Par Haider Alleg, Global Head of Digital Marketing chez Ferring Pharmaceuticals
Etudes d’insights mining pour identifier qui connait la marque. Vient ensuite le personae profiling pour identifier les potentiels ambassadeurs/leaders d’opinion. Finalement, récupérer de la data en interne via CRM, interviews, etc. Marketing à l’ancienne avec uniquement du push, notamment via les visiteurs médicaux.
Design thinking pour redéfinir un cap : identifier les points forts de la structure, à qui elle manquerait si elle venait à subitement disparaître. Egalement en interne, s’assurer qu’on partage la même vision (Leadership principles).
Sur les réseaux sociaux, test via des publications, et développement après de retours positifs.
Désormais, le visiteur médical est un point de collecte de données au même titre que le digital.
Table ronde “Relation Client Online”
Par Julie Laval, Responsable digital chez Atrya (Tryba), Julien Heidmann, Directeur service clients chez Schmidt Groupe, et Séverine Demont-Duchaux, Chef de projet stratégie chez Blueboat
66% des internautes attendent une réponse à leur question dans l’heure sur les réseaux sociaux. En pratique, 66% ne répondent pas.
Les avis en ligne sur un produit ou un service sont essentiels. Les marques doivent écouter les retours de leurs clients, qu’ils soient positifs ou négatifs, et leur répondre. Il faut intégrer cela dans les méthodes de travail en sensibilisant l’ensemble de l’entreprise sur ces éléments, en cassant les silos.
En mode public, des outils de veille peuvent être nécessaires pour identifier les retours des consommateurs/clients.
Au niveau des marques, il faut gérer une homogénéité dans les réponses, peut importe le métier ou la localisation des équipes/vendeurs. C’est possible notamment via des trames au sein d’une base de connaissance consultable. Sinon, la solution est de centraliser les réponses au niveau de la tête de réseau, également pour garantir une bonne réactivité.
Par rapport aux années passées, les clients sont plus documentés et exigeants qu’avant.
Twitter et les entreprises
Par Laurent Buanec, DGA chez Twitter France
L’information se diffuse très vite sur Twitter. Contrairement aux plateformes « Look at me » comme Snapchat, Twitter est sur du « Look at this ».
4 recommandations/best practices :
- Tweeter
- S’appuyer sur les phashtags les plus pertinents
- Trouver sa voix
- Maximiser l’impact
Mauvaise idée : Adapter le format à Twitter et non copier-coller le message publié sur un autre réseau social
Bonne idée : Trouver son ton et sa voix pour engager la conversation.
Sur Twitter, les échanges son majoritairement neutres, globalement positifs et peu négatifs contrairement à ce que peuvent imaginer certaines personnes.