Aujourd’hui, c’est un peu une saga à la Jason Bourne qu’on vous propose, en 6 épisodes… Avec les bonus. Sauf que c’est moins compliqué. Et moins long. De la carte micro-SD jusqu’au disque SSD, découvrez notre dossier. Et ça rime en plus, sortez les popcorns : Action !
La carte mémoire (micro SD)
On commence notre série avec un épisode assez simple. Je dirai même minimaliste. La bonne vieille carte micro-SD (inventée par SanDisk en 2005) qui en 10 ans est passée de 16 Mo à plus de 500 Go. Tout ça dans un objet pas plus grand qu’un ongle ! SanDisk a même annoncé une carte SD de 1To l’an passé, affaire à suivre… Bref, redescendons sur terre avec quelque chose de plus abordable mais dont les performances sont au rendez-vous. Car c’est là que se joue la différence entre les marques. Pensez à bien comparer les données qui vous intéressent : Vitesse de lecture, vitesse d’écriture, résistances à l’eau, à la poussière, au froid, aux chocs, aux champs magnétiques, aux rayons X,… Bref, tout ce dont vous trouverez dans la gamme Extreme PLUS de SanDisk, pour 56€ les 64 Go dans notre cas. Le fabricant américain récemment racheté par Western Digital pour 19 milliards de Dollars (!) annonce des débits allant jusqu’à 95 Mo/s, nous avons mesuré une vitesse effective de 91 Mo/s en lecture et 76 Mo/s en écriture. C’est très, très rapide !
Quant à la capacité de stockage réelle (toujours inférieure au chiffre annoncé) elle est ici de 59,45 Go. Enfin, pour parfaire votre expérience, on vous suggére d’associer à cette carte un ou plusieurs adaptateurs (format carte SD ou clé USB) pour switcher entre vos différents appareils.
Une clé USB Type C
La clé USB classique telle qu’on la connaît a encore de beaux jours devant elle, d’autant que certains fabricants font preuve d’ingéniosité pour contenter chaque utilisateur. C’est le cas de SanDisk qui a développé tout une gamme de produits « dérivés » comme cette SanDisk Ultra Dual Drive. Ainsi, pour ce second épisode de notre saga, les projecteurs se tournent sur la clé USB Type C ! Quelle bonne idée que d’avoir développé un tel produit quand on sait qu’en 2020, 44% des appareils vendus devraient être équipés de port USB Type-C ! C’est déjà le cas de dizaines d’appareils : des smartphones HTC, Huawei, LG…, aux ordinateurs portables Apple, Acer, Asus, Lenovo… en passant par les tablettes Dell, HP, Pixel, Samsung…
Cette clé hybride (ou réversible) a donc l’avantage, tout en étant compacte et légère (9 x 38 x 20 mm, 9 grammes), de disposer de deux connectiques USB rétractables (Type A et Type C) à chacune de ses extrémités. Vous pouvez ainsi passer d’un appareil à l’autre en un rien de temps et sans câble ou adaptateur supplémentaire. On regrette simplement que la connectique Type-C -un poil trop courte- ne passe pas dans toutes les coques sur notre HTC 10, la faute à la découpe trop précise de la coque, qui ne laisse aucune marge… il faut alors la retirer le temps du transfert.
Et puisqu’elle compatible USB 3.1, vous allez pouvoir transférer vos photos, vidéos et musiques à une vitesse de 150 Mo/s, attachez vos ceintures !
Disponible de 16 à 128 Go, nous avons sélectionné le modèle 32Go vendu à 28€ environ.
Une clé USB pour iPhone
Certaines marques résistent à l’appel du troisième Type (C), pour le moment. Elles résistent d’ailleurs aussi à permettre l’extension de mémoire par carte micro SD… (les bougres !) Il fallait donc penser à tous ces utilisateurs en manque de mémoire… Et SanDisk (encore lui !) a inventé la clé iXpand. Vous l’aurez compris, elle s’adresse aux iDevices de la marque à la pomme.
Dotée de deux connectiques tout comme la précédente, elle jonglera entre votre ordinateur (via USB 3.0) et votre iPhone/iPad en moins de temps qu’il ne faut pour dire « Certification MFI ». La clé contient un logiciel de cryptage qui vous permet de protéger vos fichiers par mot de passe et permet de sauvegarder automatiquement vos photos. Elle ne pèse que 5,4 grammes et mesure 13 x 17 x 59 mm. Que dire de plus ? Comptez 59.95€ pour 32 Go !
[CONCOURS : Début juillet, alors que nous arrivions à la mi-parcours de notre dossier/saga-série, nous vous proposions en BONUS de remporter cette clé sur Twitter, c’est Thudao76 qui a été tirée au sort, encore Félicitations à elle !]
Une clé USB « sans contact »
Alors là, je pense qu’on a trouvé l’acteur le plus bankable du casting de la mémoire dans la poche. Il met tout le monde d’accord : ordinateurs, smartphones, tablettes (micro USB, USB Type-C, Kindle) et même… *roulements de tambours* même les iPhones, je dis bravo !
Voici le Wireless Stick, sans contact, sans fil, sans câble, sans rien. Enfin si, avec du WiFi ! Universel. Et vous n’avez pas besoin d’avoir un réseau WiFi à portée, il le crée lui-même ; que vous soyez dans le tunnel sous la manche ou le désert du Nevada. Doté d’une batterie interne, il est autonome, et promet jusqu’à 4 heures de transferts : il s’éteint tout seul après 15, 30 ou 60 minutes d’inactivité, au choix.
La première chose à faire –après l’avoir chargé (2 heures environ)- c’est de télécharger l’application SanDisk Connect. Différents didacticiels sont disponibles pour vous guider dans vos premiers pas et on vous suggère dès le début de configurer un mot de passe pour protéger l’accès à vos données. Il n’est pour l’heure pas encore possible de protéger la clé si quelqu’un l’insère dans un ordinateur mais au moins cela évitera que quiconque dans les transports ne se serve dans votre mini-cloud personnel. De même, on vous suggère d’activer l’accès à internet « à travers la clé » pour vous permettre de continuer à surfer sur internet pendant que votre smartphone et la clé communiquent. Ces deux options auraient méritées d’êtres activées d’office.
Nous avons testé la version Android de l’application qui semble être mise à jour régulièrement, elle est en français et indique le niveau de charge de la clé. Cette dernière dispose elle-même d’une Led de couleur pour vous indiquer l’état de la batterie. Parmi les options proposées par la clé -via l’application-, on notera la possibilité de sauvegarder automatiquement les photos prises depuis votre smartphone, pratique pour trier rapidement vos photos de vacances.
Enfin, ce Wireless Stick vous permettra de diffuser vos fichiers média sur votre téléviseur (chromecast, Amazon Fire TV, Apple TV) et vous pourrez même connecter jusqu’à 3 utilisateurs simultanément. Il plaira particulièrement aux possesseurs de tablettes ou Mac ne disposant pas de port mémoire. Telle une star, cette clé saura attirer les regards, déjà par ses mensurations généreuses (10 x 19 x 77 mm) mais surtout grâce à son design ̶f̶a̶ç̶o̶n̶ ̶b̶o̶u̶l̶e̶ ̶à̶ ̶f̶a̶c̶e̶t̶t̶e̶ ̶ taillé pour les projecteurs ! Tout ça pour 39.99€.
Entre la clé USB et le disque dur
Attention, changement de gamme, on quitte le monde des smartphones avec cette SanDisk Extreme PRO 3.1 d’une capacité de 128GB. Une clé USB de compétition à mi-chemin entre la clé de M. Toutlemonde et le disque dur. Annoncée au CES 2017, cette petite fusée en aluminium est super résistante. A l’intérieur, idem, ça dépote : jusqu’à 420 Mo/s en lecture et jusqu’à 380 Mo/s en écriture. De quoi faire pâlir certains SSD. A ces vitesses-là, encore faut-il avoir l’ordinateur qui suit et possède le port USB 3.1 adéquat (rétro-compatible USB 3.0 et USB 2.0). La clé est garantie à vie, et propose un chiffrement AES 128-bit avec une protection par mot de passe grâce au logiciel maison SanDisk SecureAccess (pré-installé sur la clé). SanDisk ne mâche pas ses mots et parle d’un disque dur au format clé USB (11 x 21 x 71 mm). Car oui, cette clé -vendue 110 € environ- vient rivaliser avec les performances des disques durs SSD.
Finalement, pour les gourmands, le disque dur SSD
Enfin, tout le monde s’accorde à dire que le meilleur moyen de trier ses documents et souvenirs, c’est quand même de les centraliser sur l’ordinateur familial. Et là, c’est le Téraoctet qui donne la mesure. Un disque SSD (pour Solid-State Drive), c’est l’assurance de gagner en rapidité et performance, de rebooster un ordinateur vieillissant, avec des tarifs de plus en plus accessibles. Installez-en un et il va être difficile de vous en passer ! En effet, par la technologie de mémoire-flash utilisée, les disques SSD sont nettement plus rapides que les disques durs traditionnels. Les faibles taux de latences permettent au système d’exploitation ou aux applications de démarrer beaucoup plus rapidement. Il est temps pour vous de retrousser vos manches, tournevis en main.
Western Digital a acquis une grande notoriété dans le monde des disques durs mécaniques utilisés dans nos configurations informatiques. En ce qui concerne les SSD, la marque a longtemps profité de son association avec SanDisk, spécialiste de la mémoire Flash, jusqu’à racheter ce dernier en 2015. Aujourd’hui, WD propose la série Blue, découvrons ensemble le modèle 1TB.
Performances
Ici, Western Digital a fait le choix d’un système de cache SLC, fréquent dans les SSD à mémoire TLC et qui a pour but d’accélérer les traitements en écriture (point faible de la mémoire TLC). Du coup, lors des tâches d’écriture, le système se croit en présence de mémoire SLC et réduira le nombre de vérifications ainsi que la latence, et donc augmente les débits. Il semblerait que nous soyons dans un cache de 12 Go environ, WD ne communique pas sur le sujet. Les travaux d’écriture se trouveront accélérés tant que la taille de fichiers n’excède pas 12 Go. Evidemment, lors du transfert d’un fichier de 40 Go, cela se fera à débit accéléré sur les 12 premiers giga-octets et le débit chutera sur les 28 restants. Mais pour une utilisation courante, rares sont les fichiers dépassants ces 12 Go. Ce WD Blue de 1 To est dans la moyenne des modèles SATA 2,5, bien qu’un peu en retrait sur l’écriture de petits fichiers qui se font à un rythme moins élevé que nombre de modèles concurrents. En copie le débit est plutôt correct.
Applications
Il est possible de télécharger un utilitaire nommé Dashboard, copie du logiciel Sandisk, permettant de mettre à jour le firmware du SSD, de vérifier son état de santé, de tester ses débits ou de faire un effacement sécurisé. Pour cloner votre ancien HDD, vous pouvez faire appel à la version bridée d’Acronis, téléchargeable sur le site Western Digital ou faire l’opération avec un logiciel tiers comme CloneZilla. Il faut noter que dans le packaging, aucun accessoire n’est livré avec ce disque contrairement à beaucoup de ses concurrents. C’est un peu dommage pour un disque qui reprend l’architecture et les composants de son grand frère Sandisk. On peut penser que les coûts d’études sont déjà amortis…
Finalement, WD ne prend pas de gros risques avec ce disque à l’endurance éprouvée, celle des SSD Ultra II de SanDisk, puisque l’endurance des puces mémoire annoncée est de 400 To en écriture. WD aurait alors pu en profiter pour étendre la garantie à cinq ans plutôt qu’aux trois proposés et adjoindre un équipement additionnel plus riche ! Si ce disque n’est pas exceptionnel par ses performances, on appréciera cependant son prix très concurrentiel (environ 300 €).
CONCLUSION
Nous voilà au bout de ce dossier consacré à la mémoire. Vous l’aurez compris, il y en a pour tous les budgets et tous les besoins, l’important selon nous est de cibler une marque fiable : SanDisk, Samsung sont des références dans le domaine. Nous vous recommandons la plus grande attention à la provenance de vos commandes internet, de nombreuses contrefaçons circulent et vous risqueriez de perdre de précieuses données pour quelques euros économisés. Enfin, si certains aspects plus techniques ou poussés vous intéressent sur l’un ou l’autre produit, n’hésitez pas à nous en faire la demande en commentaires, il y a matière à s’étaler sur le sujet et tout l’enjeu pour nous était justement de vous offrir un panorama suffisamment large sans pour autant vous noyer de détails. Voilà, la séance est terminée, A bientôt pour de nouvelles aventures ;)